Apprendre une langue, pour ceux qui n'aiment pas ça

Laquelle choisir ?

Publié par Dominus Carnufex le 6 mai 2015 sous licence BiPu-L .

Apprendre une langue étrangère, c’est un travail de longue haleine, mais qui peut s’avérer payant au bout du compte, en raison des facilités de communication que cela procure. Ainsi, on voit souvent revenir la remarque que, sans connaissance de l’anglais, on se ferme l’essentiel du monde de l’informatique.

Mais toute la question est : quelle langue choisir ? Quand on est un amoureux des langues comme moi, la réponse évidente est « toutes, pourquoi ? :D ». Mais de nombreuses personnes n’aiment pas les langues étrangères, et n’en apprennent une que par besoin. Pour eux, le choix doit se porter sur une langue à la fois simple et utile.

C’est pourquoi j’ai décidé de vous présenter le meilleur candidat à cette position : le kalaallisut ou groenlandais. Mais entamons dans le vif du sujet, par un exemple basique.

Aliikusersuillammassuaanerartassagaluarpaalli.

Cela signifie « Après, ils diront que c’est un grand comique, mais bon… ». Le mot se compose des éléments aliiku (= divertissement), sersu (= procurer)…

Plaît-il ? Ah oui, j’en vois qui partent déjà en courant. Revenez ! C’était une blague ! Je ne vais bien évidemment pas vous enseigner le groenlandais1. Mais cela oblige à se poser la question suivante.

C’est quoi, un langage simple ?

Cette question n’a évidemment pas de réponse générale et absolue qui s’appliquerait à tous les humains de cette planète. Il y a cependant quelques points qui reviennent de manière récurrente chez les apprenants occidentaux.

Une langue facile à prononcer

Il ne faut pas se leurrer, ce que nous considérons tous comme facile à prononcer, c’est ce qui se rapproche le plus de notre propre système phonologique, celui du français. Cela signifie que nous acceptons des sons relativement rares à l’échelle mondiale et peu évidents, comme la fricative sonore post-alvéolaire (le -j-) ou la fricative sonore uvulaire (le -r- à la française2).

En revanche, nous butons irrémédiablement contre une occlusive sourde pharyngalisée (le -t- emphatique de l’arabe) ou contre une voyelle fermée centrale non arrondie (le -i- dur du russe ou du polonais). De même, les francophones ont généralement du mal à prendre en compte l’accentuation des langues étrangères, ce qui contribue largement à « l’accent français ».

Du coup, il n’y a pas grand chose à détailler sur cet aspect.

Un vocabulaire facile à apprendre

Il y a plusieurs aspects à cette question. En première approximation, une langue dont le vocabulaire est proche du français semble plus simple : de base, il paraît plus aisé de retenir l’espagnol guarda ou l’italien guardia que l’allemand Wächter.

Mais en deuxième inspection, la proximité lexicale a aussi ses inconvénients. Le plus évident est celui des faux amis : combien de gens s’imaginent que l’anglais eventually signifie « éventuellement » ? Plus subtile est la nativisation des mots étrangers : si l’on n’a pas de mal à reconnaître un mot français à travers le prisme de sa forme étrangère, en revanche, pour un mot français donné, quelles « transformations » faut-il lui appliquer pour obtenir la forme étrangère juste ?

Prenons un exemple : le verbe « bénir ». Comment le diriez-vous en espagnol, en italien, en catalan et en portugais ? La réponse est respectivement bendecir, benedire, beneir et benzer : pas si simple, n’est-ce pas ? Donc disons match nul pour cet aspect.

Dans un deuxième temps, il semble assez net que les francophones n’aiment pas les mots à rallonge. J’en connais qui font des syncopes à la seule évocation du Rindfleisch­etikettierungs­überwachungs­aufgaben­übertragungs­gesetz, la « loi sur le transfert des obligations de surveillance de l’étiquetage de la viande bovine ». Pourtant, avec un peu d’habitude, le mot se découpe en tronçons d’une syllabe ou deux qui ont tous un sens courant.

Mais il n’y a rien à faire, mes contemporains préfèrent les tournures périphrastiques, alors il faut bien s’y plier.

Enfin, tout le monde s’accorde à dire qu’une dérivation morphologique riche mais clairement identifiable est le meilleur compromis. Ainsi, le français est réputé pour avoir un vocabulaire difficile, au motif si futile que le lien entre « foie » et « hépatique », « écriture » et « graphique », « emprisonner » et « captivité », ou encore « Fontainebleau » et « Bellifontain » n’est pas exactement obvie3

En revanche, quand l’italien nous offre bello « beau », bellissimo « magnifique », bellamente « joliment », bellezza « beauté », bellino « joli, mignon », belloccio « attirant », abbellire/imbellire « embellir », abbellimento « embellissement », belletto « fard » et bellona « bonnasse », , les gens aiment !

Une grammaire simple

Je me dois de vous décevoir d’entrée de jeu : une grammaire simple, cela n’existe pas. Je vous vois déjà protester « Mais si ! Mais si ! », alors laissez-moi expliquer un peu.

Du point de vue de la typologie grammaticale, on classe usuellement les langues en plusieurs catégories assez mal définies, mais qui se placent le long d’un gradient, en fonction du nombre de morphèmes par mot. Qu’est-ce donc encore que cette horreur, me direz-vous ? Reprenons notre mot groenlandais de tantôt.

Je ne vais pas vous en faire la liste complète, mais il compte pas moins de douze éléments, qui représentent une fonction grammaticale ou un « mot » porteur de sens. Et le groenlandais fonctionne globalement toujours comme ça : le verbe porte de nombreuses informations grammaticales et se prend souvent à absorber ses compléments et adverbes afférents, jusqu’au point qu’un seul mot finit par signifier une phrase entière.

On appelle cela une langue polysynthétique, et cela se place à l’extrémité la plus riche en morphèmes par mot du gradient. L’étape suivante s’appelle les langues agglutinantes : elles se caractérisent par des morphèmes grammaticaux à peu près invariables et qui se combinent pour former un sens plus complexe. Par exemple, voici la déclinaison du mot « ami » en géorgien.

Cas Singulier Pluriel
Nominatif megobari megobarebi
Ergatif megobarma megobarebma
Datif megobars megobarebs
Génitif megobaris megobarebis
Instrumental megobarit megobarebit
Adverbial megobarad megobarebad
Vocatif megobaro megobarebo

Comme vous pouvez le voir, le morphème -eb- de pluriel est invariable, n’affecte pas le radical du mot, et ne fusionne pas avec les morphèmes qui marquent les différents cas. C’est en cela qu’il se distingue des langues flexionnelles (on dit aussi fusionnelles), comme le latin : voyez comment cette langue décline le même mot.

Cas Singulier Pluriel
Nominatif amicus amici
Vocatif amice amici
Accusatif amicum amicos
Génitif amici amicorum
Datif amico amicis
Ablatif amico amicis

Il apparaît clairement qu’il est impossible de démêler quelle partie du mot appartient au radical, laquelle marque le pluriel et laquelle marque chaque cas. Le français est une langue flexionnelle : bien que nous n’ayons presque4 pas de déclinaison, notre conjugaison riche et chaotique nous qualifie pleinement pour cette catégorie.

La dernière étape est celle des langues analytiques et des langues isolantes. Ces langues ne font pas varier les mots en fonction de leur rôle grammatical, et font porter toute la grammaire sur la syntaxe. On distingue les langues isolantes, qui n’ont pas ou peu de dérivation lexicale, des langues analytiques, qui pratiquent celle-ci : ce dernier point se rattache au vocabulaire.

Ces catégories sont assez approximatives. Par exemple, le finnois est une langue agglutinante qui « s’érode » et se rapproche de plus en plus d’un fonctionnement flexionnel. L’anglais est flexionnel, mais a déjà entamé une bonne partie du chemin qui mène aux langues analytiques.

Mais ce qu’il importe de retenir, c’est qu’aucune de ces langues n’a une grammaire fondamentalement simple. Tout ce qu’une langue exprime au moyen de la morphologie (le fait de rajouter des morceaux aux mots en fonction de leur rôle grammatical), c’est autant qu’elle n’a pas à exprimer par la syntaxe (l’ordre des mots, leurs rapports entre eux et toutes les petites conjonctions et prépositions et autres joyeusetés).

Par conséquent, il est assez difficile d’exprimer la complexité grammaticale d’une langue selon des critères objectifs. Par contre-exemple, le grec ancien a une grammaire difficile, car il combine une morphologie très riche et variée avec une syntaxe totalement bordélique. Mais il s’agit là d’un cas extrême et on peut rarement trancher aussi facilement.

Maintenant, quittons le domaine de l’objectivité : ce qui nous intéresse, en vérité, c’est quelles langues paraissent faciles à apprendre. Et de ce point de vue, les francophones sont assez unanimes pour préférer les langues ayant une morphologie la plus réduite possible.

Et pour faire primer cette considération sur toutes les autres : l’anglais est réputé être plutôt facile, parce que sa morphologie se réduit au strict minimum, alors même que sa phonologie est beaucoup plus éloignée du français que celle de l’allemand, par exemple, et que son vocabulaire de base d’origine germanique et riche en homophones ne se qualifie pas pour un apprentissage sans heurts.

À la recherche de la langue miracle

Nous partons donc à la recherche d’une langue isolante ou analytique, dont l’apprentissage pourrait intéresser ceux d’entre vous qui n’aiment pas trop les langues (parce que, oui, c’est quand même ça, l’idée de départ).

Une langue isolante / analytique

La première à laquelle on pense, c’est bien évidemment le chinois ou mandarin : la langue la plus parlée du monde, après tout. Mais on trouve aussi le vietnamien, qui du point de vue de la grammaire lui ressemble pas mal. Les candidats semblent idéaux : chaque mot fait une seule syllabe, et ne change jamais. Toutes les fonctions grammaticales sont exprimées au moyen d’un mot spécifique, qui se place généralement juste avant le mot qu’il modifie. Bref, l’extase !

Il y a juste un léger détail… Chacun est différent, et certains s’en sortent très bien, mais… de manière générale, ces langues sont parfaitement imprononçables pour un gosier de francophone. La faute à des phonèmes improbables, comme une affriquée rétroflexe sourde aspirée5, mais surtout aux multiples tons, très importants pour distinguer les mots les uns des autres : quatre en chinois, six en vietnamien !

Et on ne parle pas des tons gentillets de l’ewe (une langue du Ghana et du Togo), qui consistent à prononcer une voyelle plus ou moins aiguë, mais bien de tons mélodiques, qui nécessitent de changer la note de chaque voyelle ou diphtongue en cours de route.

Bref, c’est l’horreur absolue, et il nous faut reformuler les critères de ce que nous recherchons exactement.

Une langue isolante / analytique à la phonologie simple

Alors prenons l’avion, et envolons-nous vers nos colonies collectivités d’outre-mer, et plus particulièrement la Polynésie. Car on y parle le tahitien, une langue qui regroupe toutes les qualités sus-nommées. Et en premier lieu, je vous rassure, on peut difficilement trouver de langue plus facile à prononcer.

Pas de ton, ni aucune autre bizarrerie fourbe de ce genre. Cinq voyelles, particulièrement complexes : /a/, /é/, /i/, /o/ et /ou/, qui peuvent être brèves ou longues. Et attention, accrochez-vous bien : un total de neuf consonnes. Parmi celles-ci, les seules qui n’existent pas en français sont le coup de glotte (noté par une apostrophe) et le /h/ aspiré. Et le /r/ est roulé.

Ce qui nous donne des mots comme fare « maison », tāne « homme », vahine « femme », ou encore inu « boire ». Oui, on est vraiment sur quelque chose d’aussi simple…

Et quid de la grammaire, alors ? Eh bien, il n’y a pas de morphologie, tout simplement. Seulement des mots que l’on colle les uns aux autres dans un ordre spécifique, et roule Berthe. Voyons quelques exemples, pour que vous compreniez mieux.

Ua ’amu ’oe i te i’a, soit à peu près « [PASSÉ] manger tu [COD] le poisson » = « Tu as mangé le poisson. »

Et comment dirait-on « les poissons », alors ? Tout simplement Te mau i’a. Certains mots peuvent être en deux parties, comme nei, qui exprime qu’une action est en train de se faire, mais l’idée reste la même. Par exemple,

Tē mana’o nei au i te ho’i i te fare, soit à peu près « [EN TRAIN] penser [EN TRAIN] je [COD] rentrer [COD] le maison »

signifie « Je pense que je vais rentrer à la maison. ». La seule chose qui puisse être un peu perturbante pour un Occidental, c’est que le verbe est la plupart du temps avant son sujet. Un bien faible sacrifice, ne pensez-vous pas ?

Même si je vous dis que le tahitien est assez proche du maori ? Non ? Bon, tant pis, j’aurais essayé… Alors on redéfinit encore une fois le cahier des charges…

Une langue isolante / analytique à la phonologie simple et comptant beaucoup de locuteurs

Sans plus attendre, et sous vos yeux ébahis, laissez-moi vous présenter la grande gagnante de notre concours : le malais. Le malais, ou bahasa melayu, est la langue officielle de la Malaisie, où on l’appelle bahasa Malaysia, de l’Indonésie, où on l’appelle avec une grande originalité bahasa Indonesia, d’une partie de la Thaïlande, où on l’appelle bahasa Jawi, de Brunei et de Singapour.

Le statut de langue officielle, et le fait que l’enseignement soit prodigué dans cette langue, font que la quasi-totalité de la population de ces pays la parle, même lorsque ce n’est pas sa langue maternelle. D’après une étude de 2012, même en restant prudent, il y aurait environ 270 millions de locuteurs natifs ou presque natifs, ce qui en fait une des dix langues les plus parlées dans le monde.

Donc le problème d’avoir des gens à qui la parler ne se pose pas. Est-elle difficile à prononcer, alors ? Pas pour un francophone. Elle compte 18 consonnes (plus 6 qui n’apparaissent que dans les mots empruntés à l’anglais ou à l’arabe), dont trois seulement n’existent pas en français : le /h/ aspiré, le /r/ roulé, et le /ng/ que l’on trouve dans les mots anglais en -ing (plus le coup de glotte dans quelques mots d’origine arabe). Rien qui puisse représenter un réel obstacle, donc.

Côté voyelles, il n’en existe que six : le /a/, le /é/, le /i/, le /o/, le /ou/ et une voyelle un peu indistincte qui se prononce comme le -e- muet dans le Sud de la France. La langue ne connaît pas non plus d’accumulation de consonnes, la structure des syllabes étant (C)V(C). En guise d’exemple, voici une phrase tirée de Wikipédia en indonésien : Bali adalah nama salah satu provinsi di Indonesia dan juga merupakan nama pulau terbesar yang menjadi bagian dari provinsi tersebut. Enfin, l’accent existe mais n’est pas très marqué.

Et du point de vue de la grammaire, j’ai le plaisir de vous annoncer que le malais est bien une langue analytique. Le genre ? Pour quoi faire ? Sauf quelques rares mots empruntés au sanskrit, il n’y a pas de différence entre le masculin et le féminin. Le pluriel ? Y’a pas non plus. Bon, d’accord, si vraiment c’est indispensable… on répète le mot : rumah « maison », rumah-rumah « maisons ».

Conjuguer les verbes ? Laissez-moi rire… Prenons le verbe menulis « écrire ». Au présent, on dira saya menulis « j’écris », Anda menulis « tu écris », ia menulis « il écrit », kami menulis « nous écrivons », etc. Les temps ? On utilise des adverbes : « j’ai écrit » se dit kemarin saya menulis, soit « hier je écrire » ; pour le futur, c’est « demain je écrire », etc. Quant aux adjectifs, ce sont en fait des verbes signifiant « être [adjectif] ».

Il y a bien quelques particularités, sinon ce ne serait pas drôle. Par exemple, l’aspect grammatical tient une place bien plus importante qu’en français. Ou encore, le malais — comme de très nombreuses langues d’Asie du Sud-Est — utilise des classificateurs, c’est-à-dire un mot générique que l’on place entre un nombre et le nom qui l’accompagne : on ne dira pas *enam petani « six agriculteur » mais enam orang petani « six humain agriculteur ».

Mais à chaque fois, il ne s’agit que de formes syntaxiques, aucune morphologie ! En revanche, le malais possède une batterie de préfixes et suffixes6 qui permettent de créer tout un vocabulaire à partir d’une même base. Par exemple, sur la base de duduk « s’asseoir », on a mendudukkan « faire asseoir », menduduki « être assis, occuper », didudukkan « se faire asseoir, se faire donner un siège », diduduki « être occupé », terduduk « se retrouver assis », penduduk « résidant, habitant », ou encore kedudukan « être sis, être situé ».

C’est vrai. Forcément, avec 270 millions de locuteurs, il y a des différences dialectales. En particulier, l’indonésien a été beaucoup plus influencé par ses langues régionales (en particulier le javanais et le soundanais, qui comptent plusieurs dizaines de millions de locuteurs chacune) que le malaisien. Il semblerait cependant que ces différences soient du même ordre qu’entre français et québécois, donc inter-compréhensibles pour peu que les deux fassent un petit effort.

En tout état de cause, les Indonésiens sont très supérieurs en nombre aux Malaisiens, donc il vaut mieux se concentrer sur leur dialecte.

Alors à première vue, cela peut sembler bizarre d’apprendre l’indonésien… Mais il ne faut pas oublier que l’Indonésie est une économie forte, le pays étant membre du G-20, que des dizaines de millions d’Indonésiens utilisent Internet, et que plusieurs destinations touristiques réputées, comme Bali, Sumatra, Bornéo ou Singapour ont le malais pour langue officielle.

Bref…

Il est évident que je ne vais forcer personne à apprendre cette langue (moi-même, je ne l’ai pas encore fait). Mais j’espère vous avoir fait découvrir quelques petites choses, et peut-être, avoir redonné quelque goût pour l’apprentissage d’une langue étrangère aux dégoûtés de l’anglais ou de l’allemand. :)

Il n’existe pas à ma connaissance de cours d’indonésien en français sur Internet. Si vous voulez apprendre la langue, il vous faudra vous rabattre sur des livres papier. On trouve les grands classiques, avec la méthode Assimil et le Parlons indonésien, mais aussi des livres bilingues pour enfants ou encore cette méthode écrite par deux profs de l’INALCO, et qui se targue d’enseigner à la fois la langue standard et la langue orale.

Pour ceux qui ont besoin d’un vrai professeur, en creusant un peu, on peut trouver des associations, des professeurs particuliers ou même des cours d’université (comme à La Rochelle). Alors n’hésitez pas !


[1]Déjà, je ne le parle pas, alors c’est mal barré…
[2]Je tiens à le préciser, ce son est une abomination pour la plupart des gosiers de la planète.
[3]Ça veut dire « évident », comme son nom l’indique si bien…
[4]À votre avis, « je » / « me » / « moi », c’est quoi ?
[5]En gros, essayez de prononcer /ts/, mais avec la langue courbée vers l’arrière dont la pointe touche le palais, le tout en expirant un souffle d’air.
[6]Et même des circumfixes, constitués à la fois d’un préfixe et d’un suffixe !